Dossier | Nouvelle hiérarchie des grandes agglomérations et nouvelles formes de peuplement

2018-04-19T22:46:04+02:0025/04/2013|Tags: |

Cathy CHATEL
François MORICONI-EBRARD

Questions internationales N°60 avril / mai 2013 – Col. La documentation française 

Succédant au Londres de Dickens, au New York de Dos Passos, puis au Tokyo de metropolis, les plus grandes agglomérations de la planète sont aujourd’hui revenues en Chine, après deux siècles d’absence. Ce bouleversement de la hiérarchie mondiale des grandes villes oblige à revisiter les catégories de pensée en vigueur sur l’évolution des formes du peuplement à l’échelle locale aussi bien que globale.

Dans un article intitulé « Nouvelle hiérarchie des grandes agglomérations et nouvelles formes de peuplement » publié dans « Les villes mondiales » (dossier de la revue Questions internationales n°60, mars-avril 2013), François Moriconi-Ébard et Cathy Chatel affirment que « les historiens s’accordent sur le fait qu’aucune ville n’avait jamais pu dépasser le seuil de 1 à 1,2 million d’habitants jusqu’au début du XIXesiècle. C’est en Europe que ce seuil fut pour la première fois dépassé. Pionnière de la révolution industrielle, l’Angleterre voit en effet sa capitale franchir les 2 millions d’habitants dès 1842. Paris la suit en 1863, puis New York (1875), Berlin (1892), Chicago (1893), Manchester (1903), Vienne (1906), Tokyo (1908) et Philadelphie (1911).  À la veille de la Première Guerre mondiale, cinq des huit plus grandes villes du monde sont donc européennes et une seule asiatique. (…)

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